L’UCA veut
apporter des solutions stratégiques aux défis économiques en Afrique
Le 15 novembre dernier à
Paris, au sein de la maison de l’Afrique, s’est déroulée la cérémonie de
présentation de l’Université des connaissances africaines (UCA), structure dont
le lancement avait eu lieu le 28 avril 2016 dans la capitale française. L’UCA
se veut un espace de réflexion et de mutualisation des compétences de cadres,
chercheurs et chefs d’entreprise africains, chargées de produire des solutions
stratégiques à destination des gouvernements, entreprises et collectivités
publiques africaines.
La présentation
de l’UCA, lieu de dialogue et d’expertise, a été effectuée par son initiateur
Patrice Passy, directeur associé de DB Conseils et par Syrine Ismaili-Bastien,
enseignante-chercheuse à l’université catholique de Lille et responsable
relations publiques et publicité de l’UCA.
A cette occasion,
plusieurs orateurs ont abordé quelques thèmes de l’heure auxquelles doit faire
face le continent africain notamment. « Comment dominer le cycle de
l’information dans un rapport du faible au fort ? »,
a été développé par Francis Laloupo, journaliste et professeur de Géopolitique
à l’Institut Pratique du Journalisme à Paris. Servane Fievez, directrice de
l’entreprise Crossoverpo a planché sur « Le potentiel des appels
d’offres en Afrique et le rôle de l’université des connaissances africaines
dans la mutualisation des intérêts ». «Les
enjeux et perspectives des contrats publics en Afrique »
a été abordé par maître Lewis Nsalou Nkoua, docteur en Droit public et
avocat au barreau de Paris.
Selon Patrice Passy, l’un des premiers sujets qui sera abordé au sein de l’UCA
est celui relatif aux stratégies à développer pour la mobilisation
communautaire autour des campagnes de cause. Pour 2017, les membres de l’UCA
comptent aborder plusieurs thèmes stratégiques à savoir « Sensibiliser,
concevoir, structurer les métiers de demain en Afrique 2017 – 2025 » ; « Réseau
d’investisseurs nationaux en Afrique : proposition de loi sur les
investissements nationaux » ; « Le financement des zones économiques
spéciales par l’investissement local : méthodes et solutions » ; « Le
traitement de la dette inique des pays africains : méthodes et solutions » ; « Management
des crises : création d’une agence nationale de management des crises » ; « Reconversion
industrielle de l’économie nationale : outils et méthodes » ; « Enseignement
tertiaire en Afrique : le programme de la formation tertiaire MAYELE » ; « Ingénierie
entrepreneuriale 2017-2020 : standardisation de l’écosystème
national » et « Comment dominer le cycle de
l’information dans un rapport du faible au fort ? »
De nouvelles réponses à la guerre
économique
Cérémonie de présentation de
l’UCA
Selon son
concepteur, l’UCA a pour mission de créer le cadre conceptuel qui manque aux
acteurs africains et internationaux, œuvrant pour la conceptualisation de
nouveaux paradigmes post coloniaux africains. Objectifs : élaborer la pensée
stratégique endogène africaine (PSEA) qui sera mise en œuvre en Europe et dans
les pays africains par un réseau d’agences dénommé « La Nationale Stratégique ».
Cette dernière,
selon Patrice Passy, est un groupe d'institutions d'expertises d'aide à la
décision qui a pour mission d'éclairer un gouvernement dans la
conceptualisation et la mise en œuvre des nouvelles réponses stratégiques
nationales en matière notamment de guerre économique et de rattrapage
économique. C’est ainsi l’UCA compte notamment proposer aux Etats-clients la
création d’une agence nationale de sécurité économique. L’UCA se dit ouverte à
toutes les compétences nationales et internationales. « Nous
recherchons des cadres pointus dans leur domaine pour des contributions
techniques de haut niveau. Nous recrutons les élites, on repère les jeunes
prometteurs, on leur assure le soutien des générations précédentes.
Pas de politiques, de "manœuvriers" et d'affamés. Nos travaux
portent sur le long terme et nécessitent un investissement privé
conséquent...Nous ne sommes pas un think tank, nos prestations ne sont pas
gratuites. Nous sommes une source d'influence, de pouvoir, indépendant,
créateur de richesses et d'opinion. Nous sommes voués à la production de
concepts nouveaux, de paradigmes adaptés capables d'épouser les nouvelles
courbes africaines ou de solutions économiques innovantes et fournissons des
solutions relatives au bien commun, sans participer directement au pouvoir
politique, ni tenter de le conquérir. Notre fonction est donc d'inspiration et
d'influence », explique Patrice Passy.
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